
Pour l’instant je n’arrive pas à partir, parce que je ne supporte plus l’idée de l’échec, de la répétition. Je veux partir pour de vrai, et je sens que je ne suis pas encore prête. Je veux partir pour ne plus revenir, pour prendre mon envol pour de vrai. Je ne veux plus me casser la gueule et être raccompagnée au nid. J’écris ça, j’essaie de me remémorer, et je n’arrive plus à reconstituer certains éléments de mon passé. Hyper bizarre pour moi qui ait habituellement une excellente mémoire. Bref, à chaque fois que je suis partie, je suis revenue dans un état pire. Plus blessée, plus meurtrie, plus noire. Et je ne veux pas que ça recommence. Trop d’orgueil, trop la frousse aussi. Loustic a six ans dans quelques jours, c’est plus le moment de se briser les ailes.
Et en plus l’élastique est trop tendu. Alors plutôt que d’attendre qu’il pète, mieux vaut mettre un grand coup de ciseaux dedans, quand j’aurais tranquillement atteint l’autre côté de la rive.
je surfe pour trouver une image pour illustrer mon entrée du jour… je vois une miniature qui me plaît, j’agrandis… «Narcisse» s’intitule cette sculpture… ben voyons ! (du coup évidemment c’est elle qui se trouve en haut de cette page)
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