
Le périmètre du cadre me perturbe trop, ça sent la résistance. Quelle nouvelle source d’angoisse inventerais-je ensuite, si j’avais la réponse à ma prétendue question-fondamentale-que-je-n-arrive-pas-à-poser bouhouhou ? La vérité, c’est que je suis entrain de faire une crise narcissique, et que ça me saoûle. La vérité, c’est que je me fous de la réponse comme de l’an 40, et que pourtant je cristallise dessus histoire de petit un me complaire dans une auto-flagellation, mais-pourquoi-ça-m’obsède-comme-ça-je-suis-trop-con niania ; et petit deux dresser des montagnes insurmontables, non-mais-imagine-elle-te-dit-qu’elle-a-pas-fait-d’analyse-tu-fais-quoi ?!!!
Et puis là, j’ai pas trente-six solutions. Soit je continue cette attitude grotesque et déséquilibrante, dans ce cas là va bien falloir que je finisse par la poser cette foutue question, où je ne vais plus focaliser QUE sur le périmètre. Soit je fige la projection en l’état actuel des choses dans chaque domaine concerné (ce que je pense connaître de son parcours pro et perso, plus mon sentiment d’être une patiente de cure suivie – c’est nouveau ça vient de sortir.), au risque de m’enferrer dans un phénomène d’identification perturbateur de transfert. Soit je laisse couler et je lâche l’affaire. On verra bien, stop au symptôme, marre.
J’ai opéré un retrait stratégique. Mise en place d’une protection imperméable. C’est bientôt les vacances. L’heure n’est pas aux réalisations.
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