Chronique #156 : Extatique

28 juin 2004 0 Permalink 0
C’est comme… comme si j’étais régénérée. Epurée. Un sentiment de liesse absolue, bienvenue au pays des Bisounours.
Il n’y a pas d’autre mot, je crois.
Enfin, la séance tant attendue a eu lieu en fin d’après-midi aujourd’hui. Je suis à deux doigts de penser que l’analytique à quelque chose de magique. J’y suis arrivée dans un état épouvantable (j’avais découvert que je portais tous les symptômes de « l’état limite » ou borderline… faut que j’arrête de consulter le site de la SPP…), j’en suis sortie en pleine allégresse. Soulagée, vidée et débarrassée… C’est tellement indispensable de canaliser, d’oraliser…

Bref, je ne sais toujours pas si ma psy a fait une analyse (pas osé aller jusqu’à lui demander ça ;o)), mais apparemment oui car si elle a répondu à mon « vous êtes de quelle école ? » par un « je ne fais pas partie de la SPP si c’est ça votre question » mi-amusé mi-ironique (je lui avais avoué avoir lu toutes les confs du site de la SPP…), elle m’a quand même dit être « davantage Freudienne, je ne pratique pas la scansion et les séances courtes par exemple… mais on ne peut occulter les apports de Lacan » et proposé de changer le cadre à la rentrée pour migrer vers une analyse… deux à trois fois par semaine. Conclusion tellement désirée qui mettait fin à une séance très apaisante, très sereine.

Je sais, je suis en plein transfert et c’est surement une grosse resistance… J’ai surtout fait un caprice (« je veux deux séances ») et tout enrobé autour pour bétonner la justification. Transposé dans un schéma plus acceptable. Mais ce transfert, j’ai envie de le faire. Car j’ai compris à quoi il sert, enfin je crois. Le symptôme sera perturbé par le cadre. Alors il se mettra à jour, il prendra tous les risques, et on le débusquera. JE le débusquerai.

Enfin j’espère.

Début de semaine pathétique. Pourvu que ça ne dure pas.

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