
Mardi, l’inconscient travaille. Plusieurs fois dans la journée, je pense à elle. C’est pire le lendemain, à un tel point que je me décide à chercher la définition d’un transfert, en langage psy. Et je trouve, et c’est limpide. C’est ça, je suis en plein transfert. Je lis aussi d’autres textes, je me reconnais pas mal… Je souris.
Jeudi, toujours préoccuppée. D’autres lectures. Et la révélation. La déférlante. Le besoin d’écrire à nouveau, logghorrée, cerveau en ébullition. Putain je suis mégalo, putain c’est ça. Retour du passé, nouveau prisme, j’ai trouvé des réponses à des questions qui n’étaient pas les bonnes. Je me suis trompée, réfugiée, protégée. J’ai construit une carapace, je me suis pervertie exprès. Panique.
Vendredi, j’ai fui. Toute la journée à vadrouiller n’importe où n’importe comment, avaler des kilomètres, ne pas penser, ne plus me retrouver seule face à moi-même… Rattrappée au vol en pleine soirée, pas moyen de s’échapper, ça tourne trop vite.
Samedi, beaucoup dormi. Voulu rêver, pas réussi à pondre le beau rêve libérateur… Images floues et agitées, sueurs, angoisse. Je suis désintégrée.
Ne plus penser, ne plus penser.
Alors ce soir, je ne sais plus quoi penser. Quoi projeter sur demain, ma séance de demain. Comment verbaliser un tel chambardement ? Par quoi commencer ? Et pourquoi tout prévoir ? Comment fait-on, pour ne pas préparer une séance ?
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