Bon ben voilà, je n’ai rien à raconter, cher Journal. Rien à raconter à ma psy, rien à raconter à personne : ma vie a pris une banalité toute militaire. Rituel-isée. J’ai trouvé le chemin, maintenant il faut que j’avance… La belle affaire !! J’ai des tas d’idées lors de mes soirées à perceptions intensives (voir Armstead Maupin pour la traduction), mais ça ne mène à rien parce que j’ai une grosse grosse flemme à peu près permanente.

Samedi soir, dîner chez les S. Sympa, comme d’hab’, même si complètement dépaysant. Dimanche, rienada. Lundi, rienada puissance 10 puisque Loustic était à l’école. Aujourd’hui, AVS sont passés cet aprem, grande balade sous le soleil. La fin de la semaine va être au même rythme, j’ai six heures de cours sur 3 jours… et pas vraiment beaucoup de *devoirs*.

Ce qui a changé, c’est que je ne vis plus au rythme des *Vivement*. Plus de plans sur la comète, de châteaux en Espagne du Sud. Je vis au jour le jour. Rien à foutre de rien. Tout m’indiffère. Putain c’est reposant. Ca pourrait faire peur, une panne sèche comme ça, mais en fait non. C’est la fête (nan, pas la fête du string, la fête tout court. La fête non festive. Je me comprends.)

Seulement, il faut sérieusement que je paie mes impôts locaux, que je souscrive à une mutuelle, que je prenne rendez-vous chez le dentiste, que je résilie divers abonnements à la con qui sont devenus obsolètes mais qui me coûtent une fortune, que je m’initie enfin à la Kabbale, que je me fasse rembourser mon mobile, que j’aille faire faire un passeport et une CI pour Loustic et pour moi, que je téléphone écrive et blablabla…

Cher Journal, please be my Gemini. Je dois avoir fait tout ça d’ici fin novembre, d’ac ?