Chronique #464 : Caliméro-boy

31 janvier 2005 0 Permalink 0

Des fois, mais alors des fois, t'aimerais bien l'envoyer au tapis et piétiner sa coquille au poussin tellement il te met en colère à force de geindre le nez dans le guidon qu'il a jamais voulu grimper sur un vélo d'abord et qu'il sait même pas en faire en plus et qu'il y a personne pour lui apprendre comme d'habitude. lui, c'est un syndrome. Comme si bon, une armée toute entière de spectres très méchants l'avaient encerclé par derrière pour le parachuter ni vu ni connu sur un deux-roues à pédales alors qu'il a des trop petites jambes. Comme si personne n'avait ...

Chronique #462 : Mademoiselle Je-sais-tout

30 janvier 2005 0 Permalink 0

Elles sont plusieurs à habiter là. Personne ne sait trop combien il y en a et tu n'es pas sûre de toutes les connaître même. introducing the first side Celle-là c'est un personnage principal mais il y en a plusieurs et c'est pas tout le temps elle qui ouvre la porte en premier. Même si elle s'arrange pour rapidement exiger le fauteuil du maître parce que faut pas charrier c'est pas comme si elle venait d'arriver... C'est une crâneuse cette fille là, et une inquiète aussi. Parce qu'elle sait bien que la maison fissure de partout et surtout que personne n'aborde jamais ...

Chronique #463 : I fought the law…

29 janvier 2005 0 Permalink 0

Des fois on dirait vraiment que t'as rien appris du tout et c'est considérablement pénible bordel, ça fait chier de vivre dans les montagnes russes sans parler la langue (n'est-ce pas miss bretagne...)crédit sculpture abraham anghik ruben ...and the law won. Et puis ça sert à rien de gueuler et vas pas dire que t'étais pas au courant hein putain c'est bien la peine de te la péter au portant si question navigation t'as besoin qu'on t'installe un moteur. Ah ça ouais tu peux être en colère tiens. C'est inouï cette manie de toujours faire des phrases et gesticuler et justifier tout ...

Chronique #461 : Mabelle

27 janvier 2005 0 Permalink 0

lea - totocrédits sculpture richard becker narcotic mind from lazed mary-jane Un jour des débuts il a ouvert une brèche. D'habitude c'est moi qui fait ça. Bien sûr t'avais pas encore eu l'occasion de le voir à l'oeuvre mais puisqu'il le disait hein. Tu trouvais plein d'explications et tu avançais qu'il était tellement triste et que le contexte n'était pas vraiment adapté et puis tu étais patiente de toutes façons puisqu'il l'avait dit n'est-ce pas. Tu attendais le jour où comme par magie ça serait là. Tu restais bloquée sur l'image. Tu avais confiance. Tu ne sais pas trop si c'était la ...

Chronique #460 : Sundown

26 janvier 2005 0 Permalink 0

Avec les fins t'as toujours eu du mal. you think you ought to capture time... Il y a ces bouquins que tu avales seulement les quinze dernières pages à chaque fois tu cales alors on pourrait croire que tu es rassasiée mais non c'est l'inverse en fait, quand t'es plongée dedans et que la terre peut bien tourner et bien tu n'as pas envie d'y redescendre sur ta terre même si tu sais qu'il y aura d'autres pages dans d'autres livres pour t'emmener ailleurs. Il y a aussi toutes ces fins que tu n'arrives pas à écrire quand tu racontes des histoires, ...

Chronique #459 : Kind of advice

25 janvier 2005 0 Permalink 0

yesterday - beatles ça s'appelle faire du rangement Vienne, mars 1995 passe encore que tu ne décroches jamais quand j'appelle... passe encore que tu répondes aux messages au hasard du vent, qui ne souffle pas souvent... passe encore que tu t'inventes des excuses, passe encore les lapins et les prières, les injonctions et les disparitions... passe encore que tu ne m'adresses pas la parole en public, au point de se demander si je suis là, ou pas... passe encore cette indifférence que je ne comprends pas... passe encore que tu te moques, passe encore le mépris et la perversion, passe encore la manipulation pour mesurer ...

Chronique #458 : Be my guest

24 janvier 2005 0 Permalink 0

C'est bizarre en ce moment cette manie de buter systématiquement sur le premier mot alors que derrière les autres se bousculent gaiement dans des ramifications à la never ending story. sujets à spéculations Tu ne sais plus jamais par quoi commencer parce que ta pensée vagabonde toute seule à présent et que les tenants n'ont plus jamais les mêmes aboutissants et que c'est pas loin d'être déroutant quand tu entrevois l'étendue qui s'ouvre à toi juste là à portée de miroirs tandis que tu t'étonnes presque en extase de la logique imparable des dernières trouvailles. Mais ça va trop vite. Tu commences ...

Chronique #457 : Trop bien

22 janvier 2005 0 Permalink 0

Par quoi commencer ? take a walk on the wide side ! C'est pas facile de plonger tout au fond d'ailleurs c'est pas sans te rappeler les 4m22 (qui n'existent plus by the way, fucking european rules) de la piscine du club des cinq (Anton Ivan Boris et moi, lalalala... - c'était pas ça les vraies paroles mais on s'en fout), c'est pas facile parce qu'il y a toujours ces what-they-call résistances biberonnées par la princesse des emmerdeuses et ça te vrille les oreilles comme si t'avais pas respecté les paliers de décompression et ça clignote dans toutes les directions et toi ...

Chronique #455 : What’s in baby ?

18 janvier 2005 0 Permalink 0

'cause any time is watchin' time... C'est Ellis qui l'écrit (et si Ellis l'écrit hein forcément c'est vrai, manquerait plus qu'un écrivain mainstream raconte des conneries non mais), cette époque n'est pas faite pour les innocents. En résumé : va pas t'imaginer croiser Christopher Walken au pays des Bisounours, ma grande. Et lycée de versailles. Bref. T'es malade et comme d'habitude tu manques d'air alors y a tes poumons qui trinquent et tu peux plus respirer et c'est un putain de cercle vicieux en fait, un peu comme ce truc de l'oeuf ou la poule. Les mises en scènes te fatiguent et ...

Chronique #451 : Good guess

13 janvier 2005 0 Permalink 0

Han han. can't stand one more word Ouais c'est même pas drôle finalement ce sentiment d'avoir lu toutes les fins. Bref. So... no sex tonight. Whatever. Mais. Il y a un truc dingue. Peut-être tu t'es jamais rendu compte mais tu donnes pas aux mots le même sens que les autres eux leur donnent. Ouais. Parce que toi quand on te dit «je t'appelle demain matin» et que c'est pas une réponse à une question et bien tu penses bêtement que ton téléphone va sonner disons pas mal d'heures avant l'apéro. Alors que non. Pas du tout ma grande. Tout faux. Dix-neuf ...