
17h, Café de l’Industrie as usual, je retrouve P., on boit un verre et rapidement nous voilà envahis par Devendra Banhart and co, en concert au café de la danse ce soir. Je ne suis pas spécialement fan de folk mais c’est amusant, on discute, le Vénézuela, Neil Young, San Fransisco, je pense à Lisa qui m’a envoyé un mail au début de l’été, il faudrait que je l’appelle, et Caroline aussi, et pourquoi est-ce que je passe mes journées à brasser l’air, ça devient ridicule. Je les quitte, psyK. Séance utile, on va dire. ELLE m’ouvre des horizons insoupçonnés, attention à la remontée, c’est parti… Et toujours cette curieuse manie d’avoir besoin de donner en sortant de chez elle, monter les courses de son voisin octogénaire le long des 138 marches qui mènent à son minuscule appartement, offrir des clopes au SDF du banc d’en face, etc. Au point de rater le premier train. Je ne suis pas du tout dupe, je sais bien que c’est une facette, une façade, une façon quelconque de remercier… ELLE m’a confondue, d’ailleurs… Joli acte manqué, je l’ai trop payée la semaine dernière. Je donne trop, tout le temps.
19h, train. «Après, j’ai écrit d’autres lettres pour vous entendre parler d’elle, de moi qui la recèle et qui vous la livre comme je l’aurais fait de moi-même dans la folie meurtrière qui nous aurait unis». Ça ne peut pas être un hasard, tous ces signes.
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