Réveillée toutes les heures, pas possible cette solitude cette parano insupportable on me ment on me ment… envoyé n’importe quoi comme texto – euh oui à 2 ou 3 ou 4h du mat’ les gens dorment, c’est même comment dire un peu une convention, sous nos latitudes. Bon évidemment comme – rappel – j’ai huit ans et demi (plus pour longtemps, dans une semaine j’ai neuf ans !), quand *on* me dit tu peux appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, et même quand on ne me le dit pas mais que je l’imagine, aucun respect, je fonce.

Parce que ici j’ai essayé un peu de parler à PMLPJNT mais ils n’entendent rien eux. Ou peut-être qu’ils en ont marre, quelque part pourquoi leur en vouloir ?

Bref.

Enfin, j’ai dormi. Enfin, j’ai rêvé. Enfin c’est sorti.

Un dimanche à la campagne chez Elle. Tout le monde là-bas sauf moi qu’il faut ménager (ah ah), tout le monde y compris S. (mais elle a pas le droit non mais foutage de gueule intégral !), tout le monde – vous savez il faut lui mentir gentiment il faut lui expliquer doucement.

Moi dans une sorte de chambre de bonne ici, prêtée par D. Réveillée par L. et jesaipluki, habille-toi on va prendre un petit déj’ en terrasse, il fait beau regarde on va t’expliquer… Tu sais L., j’aurais tellement aimé goûter de la crosse métallique d’un flingue entre mes dents…

8:43 – réveil, le téléphone sonne. Léon. Maman j’ai une mauvaise nouvelle, j’ai très mal dormi cette nuit… No need to talk. Just linked.