De bras qui me serrent très fort quand je m’endors, de bras qui me serrent et puis c’est tout, et je ne sais pas comment l’expliquer. Enfin je sais très bien pourquoi, mais je ne sais pas comment l’expliquer… à M. par exemple, et ça peut rapidement virer à une fuite en avant, dédoublement de personnalité, comment te le dire à toi, comment te dire qu’hier soir tu me manquais tellement que j’aurais pu – j’aurais voulu – dormir avec cet autre M. ou avec B. aussi – le truc le plus improbable de la galaxie…? Comment te dire que là tout de suite ce manque il n’est plus là, stand-by, une question d’heures ?

Besoin de câlins. Manqué de câlins ? Douceur. Recevoir ou donner, s’oublier dans l’ultime jouissance… pas possible. Depuis CF, pas possible. Pas envie. Futile et stupide. Mégalo-spirit. Juste une gros-câlin.

Comment raconter aussi que depuis ce plongeon inouï je croise sur ma route des personnes qui… savent. Merci est un mot trop petit.

Mais quand même.

F. hier soir… Mémorable.

Faut que je passe ce putain de coup de fil. Ce qui est fait. Pas sûre d’avoir été très… bref quoi. Tellement menteuse professionnelle, dissimulatrice, usurpatrice – que je ne supporte plus ça. Comme une incapacité – un handicap ? Doublée d’une supposée intuition mégalo-paranormale, je sais tout. Je sais reconnaître le vrai du faux. Saloperie de parano oui… «don’t lie to me…» pffff