Chronique #407 : Fin des vacances ?

30 novembre 2004 0 Permalink 0
On en a bien profité toi et moi. Les autres vous n’avez pas manqué.
dernier soir, dernière nuit
Tu dois partir. Il y a cet accord tacite, c’est impensable de déroger oh la la formellement – oublie tout de suite ce que tu allais penser. Tu dois partir et emmène-moi mais pas chez moi. Ouaip ouaip. Je ne sais pas si je vais être triste ou bien même pas. C’est complètement con à écrire mais voilà je ne suis plus la même. Ouaip. Me voilà pixellisée à l’ectoplasme. Tout un programme, je vous le fais pas dire. Seulement j’ai un peu la trouille tout de même. Vais-je apprivoiser ton absence alors que partout je te respire et qu’il y a ce sourire colgate planté sur mes lèvres à peu près tout le temps, enfin tu vois, est-ce que ça va redevenir comme avant, après toi, et toutes ces conneries. Permets-moi d’en douter. Bah oui c’était un jeu foutrement dangereux so what ? Comme si ton air surpris n’était pas qu’un banal pétard mouillé. Comme si tu n’avais pas compris avant moi. Ouaip ouaip je travaille le dubitatif. La nonchalance en étendard. Tu as le regard triste et déjà mélancolique. J’y lis d’autres yeux et d’autres moments et alors je comprends oui je crois que je comprends ton regard et ta désolation alors que je refusais de te laisser m’abandonner. Seulement cette fois tu vois j’accepte. Ouaip ouaip casse-toi, puisqu’on avait dit que etc. Casse-toi, on va bien voir si t’es cap’ de pas revenir. Je ne peux pas garantir grand chose tu vois après avoir goûté ta peau. C’est pas comme si il fallait juste te plier et puis te ranger dans un boîte au fond d’un placard. Ouaip ouaip c’est pas du tout pareil. T’as vu l’ampleur de l’impact, hein. Tu vois que ça dégouline partout. Et même si tu sais que ça peut pas durer tu me dis pourquoi pas. Grand flou artistique si l’on peut dire. Flegme, self-esteem ras des pâquerettes, effervescence de la résistance, ploc ploc ploc.
que celui qui a inventé les calendriers de l’avent playmobil soit condamné à errer dans les labyrinthes du purgatoire pendant des siècles et des siècles amen.

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